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Polar, noir et blanc

Un blogue qui parle de livres, de bons livres, dans tous les genres, juste pour le plaisir de lire et d'en parler.

Horrora borealis

Chronique rédigé par Alexandra Beerli, collaboratrice à Polar, noir et blanc.

 

Né en 1971 à Neuchâtel/Suisse, marié et père de deux enfants, Nicolas Feuz a étudié le droit à l'Université et obtenu le brevet d'avocat. Il a élu en 1999 comme juge d'instruction, puis en 2008 comme président du collège des juges d'instruction. Il est, depuis 2011, élu comme procureur de cette petite République helvétique.

 

Il s'est lancé dans l'écriture de romans noirs en 2010. Pour certains de ses proches, Nicolas FEUZ déborde d'imagination et voient en cela sa manière de s'exprimer sur son métier à travers ses romans, tandis que d'autres y verront plus une sorte "d'autodébriefing" face à toutes les horreurs que la police et la justice pénale doivent affronter au quotidien : une réalité souvent plus sombre et plus "cash" que dans bien des fictions se voulant réalistes... Nicolas FEUZ est quelqu'un de très visuel. Quand il écrit, il visualise la scène dans son esprit. Il avoue même dans une émission de radio Suisse Romande vouloir écrire du "très sanglant, très frappant". Dans ses romans, il cherche à faire ressentir aux lecteurs, ce que ses personnages ressentent face à une scène de crime.

 

Il affrontera son premier cadavre en 1999, lorsqu'il occupe la fonction de Juge d'Instruction. A travers les scènes de crimes, il trouve l'inspiration pour ses romans noirs et rencontre rapidement un vif succès notamment avec « EMORATA », Prix du meilleur Polar indépendant au Salon du Livre de Paris en 2015 et sélection Prix du Quai des Orfèvres, « LES BOUCHES », sélection Prix du Quai des Orfèvres 2016 et « HORRORA BORREALIS », Prix du meilleur polar au Salon du Livre de Paris.

 

J'ai découvert cet auteur fin 2017, tout à fait par hasard, lors du "Festival sans Nom : le Salon du Polar" à Mulhouse (Alsace/France), destiné uniquement aux thrillers. C'était la première fois que je m'y rendais, plus habituée aux événements de lectures aux styles beaucoup plus variés.

 

Il a notamment écrit :

 

-« LA SEPTIEME VIGNE » en 2013

-« ILMORAN, l'avènement du guerrier » en 2013

-« ILAYOK, le berceau de la folie » en 2013

-« ILPAYIANI, le crépuscule massaï » en 2013

-« EMORATA, pour quelques grammes de chair » en 2014

-« LES BOUCHES » en 2015

-« HORRORA BOREALIS » en 2016

-« EUNOTO, les noces de sang » en 2017

-« LE MIROIR DES AMES » en 2018.

 

 

Je commence la lecture de « HORRORA BORREALIS » non sans un peu d'appréhension, mais avec une grande excitation, il faut bien le dire, parce que ses polars sont toujours pleins de surprises … « sanglantes ». Ce qui n'est, je l'avoue, pas pour me déplaire.

 

Une histoire racontée, des flashs back pour comprendre ce qui s'est passé des années plus tôt, vous plongent dans l'incertitude. On a l'impression que tout le monde devient fou. Or, l'histoire est bien là, captivante et excitante au pays du Père Noël… On ne parle pas d'un conte de fées, bien au contraire !

 

Vous êtes vous déjà demandé quel effet cela vous ferait de mourir de manière atroce par une nuit magique ? Sur la piste de crimes commis dans un paysage magnifique, mais glacial et sans pitié ?

 

Encore une fois, je n'ai pas été déçue, bien au contraire !

 

Quand HORRORA rime avec horreur… BONNE LECTURE !

 

Avertissement: Les thrillers de Nicolas FEUZ restent assez sanglants, avec des descriptions très réalistes qui peuvent heurter la sensibilité de certains lecteurs. Je recommande donc ce livre à un public averti, mais ne le recommanderais pas au jeune public.

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