11 Juin 2012
Allez ! Terminé de faire la paresse !
Je reprends le crayon ... ( euh !!!) le clavier !
Après tout près de deux semaines d’absence sur mon blogue (Merci Carine d’avoir assuré une présence !!!), je suis de retour pour parler livres ...
et voyage ... et amis ... et de Paris !
Oui, oui, je reviens tout juste de Paris et j’ai eu la chance d’y faire des rencontres extraordinaires; rencontres dont je me ferai le plaisir de
vous raconter.
Je ne vous ferai pas une chronique touristique même si je suis en amour avec la ville de Paris. Mais, entre les visites dans les musées, les repas
dans les sympathiques restaurants et les promenades dans les rues de certains quartiers de la Ville Lumière, j’ai eu le plaisir de faire de très belles rencontres littéraires, de voir et de
revoir des amis et de parler livres et littérature. Et comme dans tout voyage, il y a eu aventure ... et mésaventure !
Alors, allons-y !
Tout d’abord, un petit mot sur ma lecture du moment, une lecture qui m’a fait oublier que j’étais en avion! Une lecture qui m’a fait pouffer de rire
(à maintes reprises ....) quand tout était tranquille, au- dessus de l’Atlantique, la lumière tamisée ... J’ai presque réveillé tous les passagers du Airbus 380 d’Air France !!! Merci à Samuel
Sutra pour l’excellent «Le Pire du milieu (Tonton et ses chinoiseries)» ! Je n’ai jamais tant ri en lisant un polar ! Je vous en reparle dans une prochaine
chronique.
Et pourquoi pas commencer mes visites littéraires par un bon repas et un verre de vin au Café des Éditeurs ... entouré de livres ! Et la grande
horloge qui nous dit qu’après le repas, il faudra bien se rendre à la librairie ... juste pour voir, regarder, planifier, se laisser tenter ! Merci à Robert Soulières pour cette
suggestion!
Premier arrêt, dans le Quartier Latin, un moment que j’attends depuis longtemps, une visite à la Librairie du Québec à Paris, rue Gay-Lussac.
Plaisir anticipé de rencontrer les libraires à qui j’envoie mes lecteurs pour mettre la main sur des ouvrages québécois si difficiles à trouver dans l’Hexagone.
Oh déception !
Le rideau métallique est descendu à moitié; une feuille de papier est collée sur le rideau ... La librairie est fermée ! La cause: un vol durant la nuit ! Entre la joie de penser que la littérature québécoise mérite qu’on
la vole à Paris et la tristesse de manquer un rendez-vous attendu, j’ai quand même le plaisir de rencontrer une gentille libraire ( ou la propriétaire ??? J’aimerais connaitre son nom !!!) qui
vient à ma rencontre sur le trottoir.
Prochain rendez-vous: «Soirée des amis de la Librairie l'Ecailler». Invité par Jeanne Desaubry, auteure et éditrice chez Krakoen,
j’ai la chance de rencontrer des personnes avec qui je corresponds mais que je n’ai jamais rencontrées. J’y ai donc rencontré Hervé Sard, un de mes auteurs favoris et Véronique Ducros,
éditrice de la nouvelle maison d’édition «Au-delà du raisonnable».
En passant je tiens à remercier François Thomazeau, organisateur de l’événement, pour son accueil à cette soirée et aussi, pour le cadeau qu’il m’a
offert, «Pauvre Richard» de Michel Sanz, publié aux éditions Le Petit Écailler. Merci François !
Alors, si vous passez à Paris, n’hésitez pas à visiter cette belle librairie de la rue du Théâtre, dans le 15e !
Autre surprise, le lendemain, au comptoir de mon hôtel: Véronique Ducros avait déposé ses trois derniers romans édités chez «Au-delà du
raisonnable»:
«Les vies de Gustave» de Gilles del Pappas;
«Carrières noires» d’Elena Piacentini;
«La paix plus que la vérité» de Gildas Girodeau
Inutile de vous dire que je vous parlerai sûrement de ces romans quand je les aurai lus!
Finalement, cette soirée s’est terminée de façon très agréable dans un restaurant de l’Île de la Cité, La Rose de France, avec ma conjointe France,
Jeanne Desaubry et son mari, Dominique. La littérature et le polar ont fait partie de nos échanges mais nous avons aussi réglé le sort du monde ... francophone !
Le lendemain, j’avais un rendez-vous particulier, une rencontre insolite mais tellement agréable ! Morgane Marvier, amie, libraire chez Monet et
blogueuse (Carnets noirs) était à Paris en même temps que nous. Nous avons donc profité de cette occasion pour aller visiter la librairie Terminus Polar, dans le 11e
arrondissement. Plaisir non-coupable de se retrouver dans une librairie spécialisée dans le polar et d’échanger avec la libraire du lieu. Pierre Monet me pardonnera cette infidélité, mais je n’ai
pu résister à la tentation de m’acheter le dernier Thomas H. Cook, «Au lieu-dit Noir-Étang ...».
Un souvenir fantastique ! Et le plaisir de vivre ce moment avec Morgane.
Finalement, à notre dernière journée à Paris, nous avions été invités par Stéphanie de Mecquenem, (voir la chronique sur «Le silence des Cris») à venir la visiter dans la très belle commune
de Saint-Germain-en-Laye. Stéphanie nous a guidés dans les rues piétonnières jusqu’à la librairie où elle achète ses livres, l’Univers du Livre.
En prévision de notre rencontre sur l’heure du déjeûner, Stéphanie m’a gentiment offert «CriminaLoft» d’Armelle
Carbonel.
Nous avons donc déjeuné tous les quatre dans une atmosphère amicale en jetant un coup d’oeil sur l’animation de la Place et en se donnant plein de
suggestions de lecture. De quoi faire exploser nos budgets d’achat de livres et augmenter dangereusement notre pile à lire!
Cette rencontre avec Stéphanie et Armelle a été fort agréable et a conclu notre voyage sur des promesses de se revoir d’un côté ou de l’autre de
l’Atlantique !!
J'aurais aimé rencontrer tous les amis français avec qui je corresponds depuis que j'écris sur mon blogue. Je suis certain que nous aurions eu de belles rencontres ... Une semaine, c'est très court. Mais je profite de l'occasion pour dire combien j'étais déçu de ne pas pouvoir rencontrer mon amie Laura Sadowski, qui ne pouvait être présente à Paris. Ce sera pour une prochaine fois !!
Avant de conclure cette chronique touristico-littéraire, je m’en voudrais de ne pas vous parler de notre visite au Musée des Lettres et des Manuscrits.
L’exposition permanente est fascinante mais l’exposition temporaire sur Jack Kérouack et son tapuscrit du mythique roman «Sur la route» est quelque chose à voir ! Pour
les gens de ma génération qui ont découvert la littérature au cours de nos études, Jack Kérouack a été celui qui nous a montré le chemin pour sortir des sentiers battus. Je me rappelle une
conversation dans un corridor du collège où j’étudiais en littérature française, le professeur nous chuchotant cette suggestion de lecture et nous parlant du «scroll» de Kérouack. Quelques années
plus tard, voir ce rouleau de plus de 35 mètres de long, a été un moment important et émotif de ce voyage au coeur de mon cheminement littéraire.
Voilà donc, en quelques phrases, un compte rendu très sommaire des rencontres littéraires que ma conjointe et moi, avons faites lors de notre court
séjour à Paris. Quant à la portion gastronomique, merci à André Jacques pour ses suggestions!
Enfin, à tous ceux qui nous ont reçus lors de notre séjour à Paris, je dis merci et surtout, à la prochaine !
En toute amitié !
Voici une photo de ma récolte parisienne: