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Polar, noir et blanc

Un blogue qui parle de livres, de bons livres, dans tous les genres, juste pour le plaisir de lire et d'en parler.

"La chorale du diable": satanique manécanterie de Martin Michaud

La chorale du diable«Mais surtout, ne te fais pas de bible, les zécrits ne meurent jamais

"Changement de style pour «Polar, noir et blanc», l’auteur place maintenant ses extraits au début de la chronique ?"


"Et dis donc, le vilain, il met la dernière phrase du roman ... Qu’est-ce qu’il nous dévoile, le mec ? On perd tout intérêt à la lecture ! As-t-on idée de révéler la fin ! "

Mais non, chers lecteurs de «Polar, noir et blanc», ce choix ne veut qu’exprimer comment la lecture de ce 2e roman de Martin Michaud, m’a complètement viré à l’envers. J’ai beaucoup aimé. J’ai passé un excellent moment de lecture. «La chorale du diable» se mérite donc une place de choix dans mes coups de coeur de l’année.

Dès les premières pages, je me suis demandé pourquoi je n’avais pas lu son premier roman, «Il ne faut pas parler dans l’ascenseur», en me disant que j’avais passé à côté de la possible émergence d’un très bon auteur de polars québécois.

L’histoire est juste assez complexe pour accrocher l’intérêt du lecteur qui recherche quand même un défi de lecture. L’action débute par la découverte d’un drame familial: tout semble indiquer que le père a tué sa femme et ses trois enfants. Le carnage est effrayant.

Quelques jours plus tard, une jeune fille qui fait de la vidéo pornographique en direct disparaît. De toute évidence, il n’y a aucun lien entre ces deux affaires. Pour l’instant, tout ce qui les réunit, c’est la haine partagée des deux policiers qui sont chargés des enquêtes.

Victor Lessard, homme troublé par un événement de son enfance qui a marqué sa vie, se voit confier l’enquête sur le quadruple meurtre et le suicide. Les conclusions sont tellement évidentes que cette enquête ne devrait pas durer très longtemps. Mais, ce souvenir angoissant de son enfance, cet événement traumatisant lui dictera une grande prudence devant des évidences trop évidentes pour être nécessairement vraies.

Jacinthe Taillon, qui haït profondément Victor Lessard, prend charge de l’enquête sur la disparition de la jeune fille. Enquêtrice d’expérience, aux méthodes «viriles» et au langage truffé de sacres, ne craignant aucune hiérarchie, elle fonce comme un cyclone au centre de son enquête qui la projette de plus en plus vers son ennemi juré, l’inspecteur Lessard.

Et les deux enquêtes se précipitent l’une vers l’autre, au fur et à mesure des découvertes, des indices, des révélations et des corps qui jonchent leurs passages.
Le lecteur est entrainé dans les méandres du fanatisme religieux qui tourmentent plusieurs membres de la hiérarchie du catholicisme. Basée surtout à Montréal ( l’auteur semble adorer sa ville, «... si laide et si belle ...») l’action se déplace à Sherbrooke, à Val-d’Or et ... au Vatican, bien sûr !

Le personnage de Victor Lessard est d’une richesse et d’une complexité incroyables: une enfance difficile, un passé amoureux tumultueux, une famille dysfonctionnelle, des difficultés de santé et des démons qui le hantent. Et d’un autre côté, il nous est sympathique par sa générosité, son humanité, son quotidien et ses amours. La présence de la belle Nadja Fernandez ajoute du piquant et beaucoup de tendresse à ces histoires de violence et de crimes. Et contrairement à certains de ses confrères littéraires, il boit décaféiné, mange végétarien et s’entraine régulièrement ...

Ce roman est passionnant. Le traitement que Martin Michaud fait des dérives de certains membres du clergé, pourrait être une redite, avoir un goût de déjà-vu. Au contraire ! Ce diable d’homme nous laisse croire qu’il ne sortira pas des sentiers battus pour finalement nous mystifier avec deux fois plus d’effets de surprise.

Ce qui ne gâche rien et qui ajoute à l’intérêt du développement du récit, la structure du roman imprime un rythme entrainant avec des chapitres courts et en alternance entre les deux crimes. Tout cela supporte admirablement ce mouvement irréversible qui amène les deux enquêtes à se confronter, à se cogner violemment. Et sans oublier les extraordinaires diversions du petit Félix, regard d’un enfant avec son langage propre à lui, regard tendre posé sur la violence et l’horreur qui l’entoure mais protégé par l’amour de son père adoptif, monsieur Antoine. Félix nous laisse avec une réflexion enfantine mais tellement profonde et sa langue saura sûrement vous charmer, vous, lecteurs de « ... quarantaine de couverture ...».

Martin Michaud nous montre une écriture et un style percutants: chapitres courts, phrases chocs, comparaisons frappantes et imaginatives, en plus d’un récit qui se tient, une trame romanesque qui se déroule à 100 à l’heure et une intrigue qui se développe vers une finale inattendue mais tellement bien préparée. Rien n’est laissé au hasard, le lecteur devient rapidement complice dans la recherche de la solution.

Si j’avais un reproche à faire, et ce, sans pudibonderie (je suis quand même natif de Saint-Henri ...), l’utilisation des sacres m’a légèrement gênée. Et je retrouve le même malaise, dans  les «putains» de romans français que dans les «tabarnac» de chez nous.

Une dernière chose, un hasard assez particulier. Je ne sais pas si Martin Michaud connait Dominique Sylvain (mes lecteurs savent qu’elle est une de mes auteures préférées ...) mais j’ai trouvé une belle ressemblance entre deux personnages de policier: le «Gnome» de Martin Michaud pourrait être le pendant québécois du très Français «Nain de jardin» de la série Lola Jost et Ingrid Diesel.

Alors assurément je vous conseille la lecture de ce deuxième roman de Martin Michaud. En ce qui me concerne, je vais me reprendre et lire son premier roman, «Il ne faut pas parler dans l’ascenseur». Et attendre avec impatience, le troisième ...

Les-ames-traquees.gifÀ mes amis Français et Européens, je sais qu’une publication de ce premier roman est disponible en France, sous le titre «Les âmes traquées», édité chez First ... disponible à la FNAC. Je vous invite à découvrir ce romancier qui parle français avec un accent québécois, qui décrit avec amour sa ville, Montréal, et qui vous raconte une histoire qui vous passionnera et vous tiendra «scotché» sur votre fauteuil préféré. La littérature qui vient de la neige vous offre une alternative intéressante si vous êtes un peu «tannés» (québécisme) de la littérature scandinave «qui vient du froid».

Pour vous mettre en appétit, voici quelques extraits qui vous permettront de découvrir cet auteur.


« ... le genre d’information qui vous fige les globes dans les orbites et qui s’incruste dans votre cerveau comme de la crasse sous les ongles d’un sans-abri.»

«Une minute s’écoule, comme une traversée du pont Champlain à l’heure de pointe: interminable.»

« ... l’inconnu est d’une beauté à couper le souffle au champion du monde de plongée en apnée.»

« ... un de ces endroits mal famés et lugubres, où même les constipés se retrouvent dans la merde

Et une dernière, pour la route, et une de mes préférées ... : " ... la solitude l’étreint sur son sein, lui tend ses mamelles flaccides et gercées de vieille pute sardanapalesque ..."



Bonne lecture !

La chorale du diable
Les Éditions La Goélette
2011
500 pages

En attendant de lire les bouquins de Martin Michaud, je vous invite à visiter son site personnel et surtout à porter une attention particulière à sa biographie. Faites connaissance avec cet avocat qui se consacre maintenant à la littérature, pour notre plus grand plaisir.


En ce qui me concerne, Martin Michaud est un auteur à suivre ...Il-ne-faut-pas-parler-dans-les-ascenseurs-copie-1.jpg


Site de l’auteur: http://www.michaudmartin.com/

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A
ah et j'ai oublié de te dire : j'aime bien également quand il cite Camus !!! dans un polar c'est quand même très rare !
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R
<br /> En effet !!<br /> <br /> <br />
A
Cher Richard,<br /> le côté gore ou trash ne me dérange pas dans l'absolu s'il sert l'intrigue de manière indispensable. mais ici je crois que l'auteur aurait pu faire passer le même message sans aller aussi loin dans<br /> les détails dont on a l'impression qu'ils ne sont donnés que pour choquer le lecteur. être choquée ou dérangée en littérature c'est justement ce que je recherche mais il ne faut pas que ce soit<br /> gratuit .... si je compare avec le sublime "l'appât" de Somosa, où l'intrigue est basée sur les nouvelles méthodes de traque des criminels sexuels (notamment), la différence de traitement est<br /> criante .... Somosa dit bien pire que MICHAUD mais sans tomber dans des développements dignes de série B ..... je suis un peu sévère pareque j'ai beaucoup aimé ce polar de Michaud et qu'il faut<br /> être exigeant avec les auteurs de talent ! ces quelques scènes m'ont donné l'impression qu'il se laissait un peu aller à la facilité ..... il me rappelle un peu ces chanteuses "à voix" (dont le<br /> québec s'est fait une spécialité .....) qui hulent plus qu'elles ne chantent ....et c'est insupportable ....et puis un jour, elles finissent par comprendre qu'il est souvent plus touchant d'être<br /> dans la retenue et de laisser entrevoir le champs des possibles plutôt que de vouloir absolument faire une démonstration technique particulièrement barbante et dangereuse pour les tympans..... ces<br /> détails mis à part j'ai était bluffée par la construction du roman et par l'épaisseur des personnages.et j'ai bien envie de retrouver Lessard dans sa prochaine enquête ( même si, là aussi ( et tu<br /> vas dire que je suis pénible ....) je trouve qu'il n'est par forcément nécessaire de nous faire part de tous les détails des pensées de Lessard à propos de Nadja .... un peu sur le modèle de<br /> Wallander... il serait peut être aussi interessant de laisser le lecteur se faire lui même sa propre idée des raisons qui le pousse à se comporter comme un ado de 15 ans ... et pour finir .....<br /> enfin ..... puisque tu as rencontré l'auteur, saurais tu si le prénom de l'enquêtrice (Nadja) est un hommage au fondateur du surréalisme, andré BRETON ??? ça m'intêresserait de le savoir .... je<br /> suis une lectrice pénible ET curieuse .....
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R
<br /> <br /> Ma chère Attila,<br /> <br /> <br /> Tu portes un jugement tout à fait correct sur le roman de Martin. Et je suis très content que ta lecture t'amènera à lire les prochains. Considérant que "La chorale du diable" n'est que son<br /> deuxième roman, qu'il est maintenant reconnu comme un des très bons auteurs québécois, je suis convaincu qu'il ne pourra que s'améliorer et nous proposer d'excellentes histoires bien racontées.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Chère Attila, j,adore lire tes commentaires ...<br /> <br /> <br /> Si je n'étais pas timide et un peu profiteur... je te demanderais ...: "Tu nous prépares une nouvelle chronique pour bientôt ?)<br /> <br /> <br /> Tu me permets d'envoyer tes deux commentaires à Martin ??<br /> <br /> <br /> Amitiés sincères<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
A
Cher Richard,<br /> <br /> je viens de tourner la dernière page de ce qui est mon premier polar québécois. petite précision j'avais tourné la première avant hier soir ....Je dois confesser (j'ai pas pu m'en empêcher ...)que<br /> les débuts ont été un peu abruptes .... la scène du premier carnage m'a largement refroidie, voire carrément mise mal à l'aise ..... comme c'est le début du roman, je peux le dire sans gâcher la<br /> lecture de tes aficionados : 5 morts dont 3 enfants en bas âge et notamment un bébé de 18 mois coupé en deux à la hache .....une telle recrudescence d'hémoglobine et de gore me laissaient craindre<br /> le pire ..... visualiser la scène est franchement nauséeux. l'évocation très imagée du drame personnel de Lessard m'a encore plus perturbée du fait de la présence spectrale de Raymond .... j'en ai<br /> encore des frissons dans le dos ... puis la description avec luxe de détails des scènes de cyber-pornographie m'ont également un peu interpellée. Etait-il nécessaire de tomber parfois dans le trash<br /> ou le gore : je n'en suis pas sûre ... mais, ces détails de début de roman mis à part, j'ai été captivée par cette enquête de Lessard. cerise sur le gâteau : les multiples expressions ou mots<br /> québecois qui donnent un côté très exotique pour la lectrice française. Contrairement à toi je n'ai pas été gênée par les sacres, puisque pour moi tabernac, hostie et tutti quanti ne sont pas des<br /> grossièretés. J'ai aimé pardessus tout le petit Félix et ses expressions totalement décalées (pique niquée au lieu de kidnappée par exemple ...) et puis j'ai également beaucoup aimé l'absence de<br /> manichéisme des personnages et de l'intrigue. un seul petit bémol pour finir : le côté un peu décousu des deux intrigues qui se croisent mais ne s'emboîtent pas vraiment.finalement j'ai un peu<br /> l'impression qu'il y avait deux ou trois polars dans le même livre et qu'une intrigue moins sophistiquée et plus "ordonnée" aurait encore mieux servi le propos. Mais il parait que c'est le défaut<br /> des premiers romans : on en dit trop !!!! mais finalement qui se plaint d'avoir un double supplément de chantilly sur la coupe glacée fraise-citron vert- cassis ????<br /> bon appétit !
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R
<br /> <br /> Chère Attila,<br /> <br /> <br /> Je suis tellement content que tu aies apprécié ce roman de Martin Michaud. Tu en as fait une sacré analyse ... comme toujours.<br /> <br /> <br /> Je ferai donc en sorte que ton prochain polar québécois sera moins gore  et plus soft !!!<br /> <br /> <br /> Ah ces avocats au coeur sensible !!!<br /> <br /> <br /> Merci pour ton commentaire. J'aime toujours autant te lire !<br /> <br /> <br /> Amitiés<br /> <br /> <br /> <br />
G
<br /> Avec plaisir, j'ai hâte déjà.<br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> Juste entre nous !!!<br /> <br /> <br /> Je viens juste de passer quelques heures avec Martin Michaud ... et il est super gentil !! Et en plus, il est un excellent auteur !!<br /> <br /> <br /> Alors bonne lecture et à très bientôt.<br /> <br /> <br /> <br />
G
<br /> Je viens tout juste d'acheter La chorale du diable et j'ai bien hâte de le lire. Nous sommes choyés au Québec avec la belle brochette d'auteurs que nous avons.<br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> Chère Gemma,<br /> <br /> <br /> Vous avez entièrement raison. J'espère que vous me ferez part de vos commentaires après votre lecture !!<br /> <br /> <br /> Au plaisir de vous lire !<br /> <br /> <br /> <br />
P
<br /> et zut de zut!! encore des depenses!! les extraits sont savoureux..<br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> Merci !!<br /> <br /> <br /> Et attends de lire ma prochaine chronique ...<br /> <br /> <br /> Un polar à la sauce créole !!!<br /> <br /> <br /> Bonne lecture !<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> Ton enthousiasme est contagieux ! J'essaierai de lire ce polar... :-)<br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> Tu verras, je suis certain que tu apprécieras !<br /> <br /> <br /> Bonne lecture, Marie !<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> Merci pour cette découverte, Richard !<br /> Donc un seul roman de cet auteur est disponible en France ?<br /> Le premier roman, Il ne faut pas parler dans l'ascenseur, n'a pas été traduit du québécois au français (lol!) ?<br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> De rien, Catherine,<br /> <br /> <br /> Sans blague, je ne sais pas sil y a eu adaptation du roman. Cependant, j'imagine que si un Québécois est capable de comprendre un roman en argot parisien ... un Français pourrait aussi comprendre<br /> un roman écrit en français avec quelques mots du "terroir religieux du Québec" !!! <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> bonsoir Richard,<br /> ce livre me paraît passionnant, il y a en ce moment quelques histoires similaires , le passé resurgit toujours à une période de la vie, à un moment précis .<br /> je manque de temps pour lire ce livre, mais je garde la référence et j'irai voir sur son site, merci pour le lien<br /> <br /> Amitiés<br /> Mamoune<br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> Bonjour Mamoune,<br /> <br /> <br /> C'est un plaisir de te faire découvrir des auteurs de chez nous ... Garde bien la note !!!<br /> <br /> <br /> Amitiés<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> Je suis bien tentée par la verdeur de tous ces "sacres" et parlers québécois pour le sel que cela apporte à la langue française... et pour le piment des images!<br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> Ah bon, mon amie Mimi avec un intérêt pour un polar ???<br /> <br /> <br /> Ouh là là, j'ai sûrement été très bon dans ma chronique ...<br /> <br /> <br /> Bonne lecture !<br /> <br /> <br /> <br />
D
<br /> Bonjour, Vous avez récemment lu mon roman mais n'ai pas vu votre commentaire.<br /> Serait-il possible de le recevoir.<br /> Merci et au plaisir.<br /> Dominique Damien<br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> Pouvez-vous me rejoindre par message privée en utilisant la fonction "comtact", en haut, à droite, sur mon blogue.<br /> <br /> <br /> Laissez-moi votre adresse courriel et je vous écrirai !!!<br /> <br /> <br /> Merci !<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> Mais dis-moi toi en revanche tu ne dors pas beaucoup, quand je vois l'heure à laquelle tu réponds aux commentaires !! Hum hum, encore un polar trucidé, hein ?? Bises...^^<br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> Et bien non, je dors juste assez pour être au sommet de ma forme ... tôt le matin !!!<br /> <br /> <br /> Bises<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> Oh oh ! Mon caribou te va très bien !!^^ Et je suppose que tes sacres sont plus près de : Nom de Dieu de bon dieu (pardon)" que du Parbleu...Et "tanné" c'est en avoir marre ?? Bon, en attendant<br /> encore une tentation gargantuesque !! Ca suffit hein ! Bises à toi, je file au lit !!^^<br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> Bonne nuit !!!<br /> <br /> <br /> Et au plaisir de te lire ...<br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> je vais me faire un plaisir de suivre ton conseil au sujet des " âmes traquées" puisqu'il est programmé dans mes prochaines lectures! je te dirai ca!enfin tu viendras lire si tu n'as pas perdu le<br /> chemin de mon blog!^^ Amitiés mon caribou!<br /> <br /> <br />
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R
<br /> Tu peux être certain que je retrouverai le chemin vers ton blogue ... que je n'ai pas perdu !! Amitiés Bonne lecture !<br /> <br /> <br />
L
<br /> tu les utilises en société... tout le monde se gausse !<br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> J'imagine facilement ...<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> Et voilà, rien que de me dire qu'il s'agit d'un auteur québécois qui écrit sur Montréal, j'ai déjà noté son nom, les titres et regardé sur Amazon.ca pour les acquérir. C'est toi le diable, Richard,<br /> à nous tenter ainsi...<br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> Tu m'en donneras des nouvelles, Laura !!!<br /> <br /> <br /> Et le diable te souhaite ... une semaine sardonique !!!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> ... ici, on étale la confiture...<br /> <br /> les mammelles saccides... ça donne envie !<br /> <br /> vos sacres sont des dérivés de notre "parbleu" et "sacrebleu" et autres "palsembleu" (que plus personne n'utilise... faute de savoir leur signification ????)<br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> Le "parbleu" et le "sacrebleu" sont un peu plus acceptables "en société" que les quelques sacres québécois que je connaisse ...<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> merci Richard, tu as bien travaillé,tu es un hôte décidément très accueillant!<br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> C'est un plaisir, chère amie !!<br /> <br /> <br /> Bonne journée !<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> que signifie les "sacres", dont l'usage t'a dérangé?et "sardanapalesque"?<br /> (pardon de te faire encore bosser après cet article si tentateur!)<br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> Bonjour Sophie,<br /> <br /> <br /> C'est un plaisir de parfaire tes connaissances ...<br /> <br /> <br /> Au Québec, les jurons à saveur "religieuse", on appelle ça des sacres ... Toute la panoplie de mots religieux peut servir à jurer ... et on arrive même à s'en servir comme verbe ou même comme<br /> adjectif. Sacrer est une pretique qui se perd ...et c'est tant mieux.<br /> <br /> <br /> Quant à sardanapalesque, on peut le prendree dans son sens d'opulentem de luxurieuse ... et pour la petite histoire ... Le tableau d'Eugène Delacroix ... "La mort de Sadarpane" ...<br /> <br /> <br /> Et voilà pour l'aspect culturel !!! (hi hi hi !!!) Et comme dirait un geand sage : "La culture, c,est comme la confiture. Moins tu en as, plus tu l'étends ..."<br /> <br /> <br /> Amitiés<br /> <br /> <br /> <br />
O
<br /> A noter, donc !<br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> Oh que oui !!!<br /> <br /> <br /> <br />