19 Septembre 2011
Puis, c’est le mystère, l’étrange, le vent qui vous murmure (parfois très fort) l’histoire de ce magnifique endroit,
Stonehenge; quel extra-terrestre ou quel humain a pu dessiner ce temple en l’honneur d’un rassurant «coup de soleil» du solstice d’été ? Encore plus questionnant, l’immense site
d’Avebury, gigantesque cromlech, plus grand et plus ancien que Stonehenge mais si peu connu et si agréablement peu exploité par les vendeurs de «boules de neige
touristiques».
Au détour d’une montagne de
Westbury, on aperçoit un fameux Cheval Blanc, aux origines inconnues mais si spectaculaires. Les petites routes de la campagne anglaise nous guident vers des villages typiques
aux maisons protégées par des toits de chaume sculpturaux. Deux villages attirent notre attention, Lacock et Castle Combe ... chacun à sa façon offre son charme
aux, peut-être, trop nombreux visiteurs ...
Puis, enfin Londres et la Tamise ... Heureux mélange d’Histoire et de modernité, nerveuse et accueillante, à l’architecture éclatée, ponctuée de ses parcs immenses et fleuris et
marquée par la présence de la famille royale et de ses édifices princiers.
Londres est belle, excitante.
Elle se réveille, le matin, sous un ciel nuageux et tout à coup, le ciel se découvre dans les mêmes tons de bleu que le Tower Bridge. Comme par magie, elle sort son éternelle jeunesse et resplendit sous un soleil éclatant
... jusqu’à la prochaine pluie !
Londres est impertinente mais les Londoniens sont imperturbables ( et imperméables ...!!!); ils restent eux-mêmes, à l’entrée bondée vers le Tube, sur Piccadilly Circus ou aux portes de chez
Harrod’s, de Fortnum and Mason ou au Covent Garden, bien habillés, le parapluie à la main et le regard lointain.
La Londonnienne est grande et élégante, peu frileuse; elle transcende le froid et le vent et dégage un parfum de légèreté et d’outrecuidance, sa jupe virevolte avec une désinvolture
impudente.
Mais lorsque le soir tombe sur Trafalgar, Leicester Square, sur Oxford Street ou Carnaby Street, les Londoniens et les touristes se mélangent dans une cacophonie extraordinaire, une foule compacte qui n’est pas sans nous
rappeler Times Square à New-York.
Londres est historique et moderne. La famille royale est omniprésente et sa riche histoire marque de son sceau les édifices, les places et les jardins de la ville. On peut y admirer le Palais de
Buckingham, l’Abbaye de Westminster (où je fais un pied de nez au peuple anglais qui a conquis la Nouvelle-France en prenant des photos (absolument
interdit) du Trône où les Rois et les Reines nouvellement couronnés, s’assoient pour savourer leur triomphe !), le Parliament House et son Big Ben, la Tour de Londres, le Albert Hall Memorial ,
le Palais de Kensington. Et comment ne pas profiter de ses espaces verts, le magnifique Kensington Garden, Hyde Park et son plan d’eau (Serpentine), le Green Park, le Regent’s Park et son canal
... endroits idéaux pour la marche, la réflexion ( sans oublier le Speaker’s Corner) et la lecture.
Londres est cultivée et inspirante. Ses nombreux musées, ses bibliothèques, ses écoles et sa vie culturelle peuvent nous occuper à chaque instant. Le gargantuesque British Museum et sa
salle de lecture imposante, la British Library et sa collection de manuscrits et de livres anciens, ses musées historiques ou scientifiques, ses salles de spectacles ( le Globe de Shakespeare
...), le Tate Museum et le Tate Modern ( et son célèbre «fish and chips» ) offrent à qui veut en profiter, un menu d’activités, d’expositions et de spectacles, dans un tourbillon continu.
Londres, c’est aussi un personnage de romans: roman de gare, roman d’amour, roman policier ou tout simplement roman de la vie, une saga historique sur les berges de la Tamise. Ses pages, écrites
hier ou aujourd’hui, frôlent le quotidien ou l’extraordinaire, ou mieux, mélangent agréablement la réalité et la fiction. Jane Austen, J.
K. Rowling, les soeurs Brontë, Agatha Christie, Lewis Carroll, Oscar Wilde, Charles Dickens, Ian Fleming, William Shakespeare, Wilkie Collins et Sir Arthur Conan Doyle (sans renier ses origines
écossaises, of course !) habitent cette ville en bon voisinage avec Miss Marple, Alice, James Bond, Harry Potter, Jane Eyre et Miss Rachel Verinder. On a même aperçu, un soir de pleine lune,
juste sous un porche faiblement éclairé près de Scotland Yard, Jack Whicher échangeant quelques trucs du métier avec un certain Sherlock Holmes !
Maintenant de retour de ce côté-ci de l’Atlantique, Londres est maintenant une réalité ! Et je la retrouverai, avec plaisir, au hasard de mes lectures et de mes rencontres avec certains auteurs,
qui pourront la faire vibrer différemment et me la présenteront à leur manière; du haut du London Eye, sur la pelouse de la Tour de Londres, dans ses rues commerciales ou dans ses ruelles
glauques.
Je vous dédie toutes ces réflexions sur mon périple en terres irlandaise, écossaise et anglaise, juste pour laisser transparaître le plaisir que j’ai eu à faire ce voyage et en décrire mes
impressions, 48 heures après être revenu à la maison. Et aussi, peut-être, pour en faire le deuil et pour mieux m’en souvenir, comme une série de moments inoubliables, au fond d’une mémoire
vacillante et évanescente.
Je vous laisse avec ces
quelques photos qui illustrent quelques beaux moments de ce voyage et un peu ma passion pour la lecture, le polar, les auteurs et leurs personnages ...
D’ici quelques jours, je reprendrai la lecture et l’écriture ... et une première chronique vous parviendra ... avec une très belle surprise et ensuite, un résumé de mes lectures de vacances.
Au plaisir de lire et de vous en parler et surtout ...au plaisir de vous retrouver !!!
Bonnes lectures