27 Mars 2010
Du bonbon.
Voilà !!!! C’est très bon, sucré. On le déguste tranquillement en bouche. À certain moment, on voudrait le croquer mais on sait que le plaisir sera moindre. Et déjà, c’est la fin. On est rendu au bout, on tend la main pour en prendre un autre; le plat est vide.
Voilà comment on se sent à la fin de la lecture des Chroniques de François Barcelo. Grandes nouvelles ou courts romans, on en voudrait plus. De la folie et du génie, de la créativité et une imagination fertile, des personnages petits mais grands dans leur folie, des situations loufoques mais crédibles et des conclusions qui nous laissent sans voix. Charmant cocktail.
Les deux histoires partent d'un quotidien banal qui se métamorphose en un récit jouissif, un récit sur des gens ordinaires qui sous la plume de l'auteur, devient absolument passionnant. Ces peronnages représentent une certaine catégorie de Québécois,campés dans la petite histoire d'un village nous rappellant, par moment quelqu'un que l'on connaît, que l'on a déjà rencontré. On y retrouve, aussi, un peu de nous-même ...!!!
Voici donc les deux histoires:
Deux vieux se paient le fantasme de savoir ce que l’on dira à coté de la tombe de l’un deux, le jour où il sera mort. Jusqu’où iront-ils ???? Où les amènera la situation créée de leur propre imagination.
La deuxième. La relation tordue entre un curé et sa présidente marguillière, autour de l’achat d’un fonds baptismaux.
À lire parce que c’est très bon, parce que c’est québécois et parce que c’est Barcelo.
François Barcelo
Chroniques de Saint-Placide-de-Ramsay
Pompes funèbres
Suivi de
Fonds Baptismaux
Édition Fayard
310 pages