La nuit vient de commencer
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Une chronique de Sylvie Geoffrion
Roman social, roman critique. La nuit de Copenhague est sombre et ce qui se passe dans le reste du monde est noir. Une critique lucide du capitalisme comme système économique mondial.
Des personnages assez bien typés: l'idéaliste activiste ayant infiltré une grosse compagnie ayant des projets importants en Colombie et voulant aider les FARC; des jeunes filles endoctrinées ; un jeune musicien sympathisant avec la tête sur les épaules et amoureux; un homme d'affaires humaniste au bord de la faillite, rêveur et romantique; un investisseur cupide, mercantile, sans âme et désabusé. Et autre petit monde qui tourne autour d'eux.
C'est un roman sans concession qui nous fait le portrait d'une société et d'un système global/mondial qui a échoué et c'est très crédible. Les idéaux, tout comme les capitaux, prennent la fuite. La fuite dans la jungle colombienne ou dans les baies vitrées des gratte-ciels de New York ou dans bureaux anonymes des Iles Caïmen.
La mort, l'argent, le rêve...Une nuit qui n'en finit plus.
Bonne lecture !
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La nuit vient de commencer
Morten Hesseldahl
Éditions Gaïa
2011