16 Novembre 2020
Une chronique de Sylvie Geoffrion
Vous le savez, je suis une inconditionnelle de James Lee Burke et de Dave Robicheaux. Je suis une inconditionnelle du lyrisme de l'auteur lorsque 'il s'agit de la faune, de la flore, des bayous, des marais, des odeurs, de l'alcool et de la musique. Les Cajuns, les Acadiens, les Blancs, les Noirs, les vivants et les morts, les fantômes que tous ces gens portent en eux, oui je suis une inconditionnelle.
Mais avec "New Iberia Blues", j'ai vécu comme une histoire de fin. Robicheaux a, plus ou moins, 75 ans, Purcell tout autant j'imagine et j'ai ressenti un trop immense sentiment de déjà vu, ce qui a gâché quelque peu mon plaisir de lecture. La religion, la violence, le remords, la spiritualité, toute cette métaphysique m'a quelque peu agacée.
Sincèrement, je crois qu'il y a un temps pour tout. Je crois aussi qu'au bout de ce tout, une retraite s'impose parfois . Une retraite admirable sans feux d'artifices. Noble. C'est ce que je souhaite à Dave Robicheaux. Pour le mieux.
Bonne lecture !
New Iberia Blues
James Lee Burke
Éditions Rivage Noir
2020